Élections en Tunisie – Aziz Krichen : « Il n’y aura pas de législatives anticipées »

À la veille du second tour de l’élection présidentielle, entretien avec le sociologue Aziz Krichen, auteur notamment de « L’Autre Chemin ».

Le sociologue tunisien Aziz Krichen. © Nicolas Fauqué

Le sociologue tunisien Aziz Krichen. © Nicolas Fauqué

Publié le 12 octobre 2019 Lecture : 2 minutes.

Jeune Afrique : Comment analysez-vous les résultats des législatives ?

Aziz Krichen : Une large majorité ne se sent pas représentée par les propositions existantes. Si on prend en compte l’abstention, Ennahdha ne représente même pas 5 % du corps électoral réel. Le parti a perdu près des deux tiers de ses voix depuis 2011 quand les partis dans la mouvance de Nidaa Tounes sont divisés en chapelles et traversés par une crise de leadership.

L’assise électorale de ce qui fut la gauche a été divisée par 11,7 depuis 2011. L’affaissement de toutes les machines, politiques et syndicales, et le désir de changement sont perceptibles. Cela signifie que le pays ne supporte plus les errements. Ceux qui pensent que la révolution est morte et enterrée ont tort. Bien au contraire, elle continue son chemin de manière souterraine.

Bien s’informer, mieux décider

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