Sylvain Oré : « On peut douter de la promesse d’une justice rendue par les Africains, pour les Africains »

Le président de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples répond aux questions de Jeune Afrique.

African CourtPresident of the Court, Hon Justice Sylvain Justice Sylvain OréPrise le 7 décembre 2018© African Court © African Court

African CourtPresident of the Court, Hon Justice Sylvain Justice Sylvain OréPrise le 7 décembre 2018© African Court © African Court

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Publié le 18 octobre 2019 Lecture : 3 minutes.

Une trentaine de pays ont ratifié la charte portant création de la Cour que vous présidez,mais très peu d’entre eux ont fait en sorte que les individus et les ONG puissent saisir directement cette dernière. Pourquoi ?

L’adhésion aux conventions internationales d’une manière générale et la reconnaissance des tribunaux internationaux en particulier relèvent de la souveraineté des États et se font sur la base du volontarisme. Dans le cas de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) aussi. Les États sont censés y souscrire sans contrainte et pour des motifs relevant de leur entière discrétion. C’est ce qui explique la situation que vous décrivez.

Bien s’informer, mieux décider

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