Russie-Afrique : les Africains à la manœuvre lors du Sommet de Sotchi

De nombreux chefs d’État et hommes d’affaires africains seront à la manœuvre lors du tout premier sommet Russie-Afrique qui aura lieu du 22 au 24 octobre à Sotchi.

Vladimir Poutine et Abdel Fattah al-Sissi, au Caire, en décembre 2017. © Alexander Zemlianichenko/AP/SIPA

Vladimir Poutine et Abdel Fattah al-Sissi, au Caire, en décembre 2017. © Alexander Zemlianichenko/AP/SIPA

Publié le 16 octobre 2019 Lecture : 1 minute.

Vladimir Poutine lors de sa première visite en Afrique du Sud, en septembre 2006. © GIANLUIGI GUERCIA/AFP
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Russie-Afrique : les secrets d’une reconquête

Au sud du Sahara et au Maghreb, Vladimir Poutine veut voir son pays jouer un rôle de premier plan, comme au temps de la guerre froide. Alors que s’ouvre, le 22 octobre, le grand sommet du Sotchi, quels sont les motifs, avoués ou non, de sa stratégie ? De quels hommes et de quels moyens dispose-t-il pour la mettre en œuvre ?

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Les responsables russes mais aussi africains préparent le sommet Russie-Afrique de Sotchi et son forum d’affaires (22 au 24 octobre). En particulier le Nigérian Benedict Oramah, patron d’Afreximbank (coorganisateur du sommet), bien introduit à Moscou ; le Tchadien Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA, et le Zambien Albert Muchanga, son commissaire au Commerce. Ehab Nasr, l’ambassadeur d’Égypte en Russie, est une cheville ouvrière du dispositif (en liaison avec son ministre, Sameh Choukri) puisque Abdel Fattah al-Sissi, en sa qualité de président en exercice de l’UA, coprésidera le sommet avec Vladimir Poutine.

Parmi la quarantaine de dirigeants attendus : Denis Sassou Nguesso, Alpha Condé, Ibrahim Boubacar Keïta, Roch Marc Christian Kaboré, Alassane Ouattara, Félix Tshisekedi, Mahamadou Issoufou, Paul Kagame, Patrice Talon, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, Ismaïl Omar Guelleh, Cyril Ramaphosa, Muhammadu Buhari, Nana Akufo-Addo, João Lourenço, Andry Rajoelina et Uhuru Kenyatta.

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Pour l’heure, seul un tête-à-tête de Poutine est confirmé, avec Sissi. Il y sera question de la zone industrielle égypto­­russe de Port-Saïd et de la reprise des vols vers les cités balnéaires de la mer Rouge, interrompus depuis l’attentat contre un Airbus russe au-dessus du Sinaï, en octobre 2015.

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