[Infographie] Transport aérien : le décollage sino-africain
Le trafic aérien depuis et vers l’empire du Milieu a pour la première fois dépassé le seuil des 2,5 millions de passagers en 2018, indique OAG spécialiste de l’analyse du secteur. Le point sur les données majeures du ciel « chinafricain ».
Le ciel africain se prépare pour demain
L’explosion du trafic, notamment avec le partenaire chinois, impose aux compagnies et aux aéroports africains de se mobiliser pour recruter, former et fidéliser leur personnel, aujourd’hui trop souvent attiré à l’étranger.
Ce dynamisme est soutenu par l’installation sur le continent de 10 000 entreprises chinoises et de plus de 1 million de ressortissants, mais aussi par 800 000 touristes annuels, indique OAG spécialiste de l’analyse du secteur. Six villes chinoises offrent des liaisons directes avec l’Afrique : Guangzhou (Canton), Pékin, Shanghai, Shenzhen, Chengdu et Changsha.
Près de 90 % du trafic sont accaparés par les trois premiers aéroports de cette liste. Ainsi, 867 000 passagers « chinafricains » sont passés l’année dernière par Guangzhou, 741 000 par Pékin et 569 000 par Shanghai. Si Ethiopian Airlines truste la première place sur cet axe Chine-Afrique – avec 29 % des passagers transportés en 2018 –, la compagnie éthiopienne est toutefois la seule représentante du continent parmi les cinq meilleures sur ce créneau, les transporteurs du golfe Persique Qatar Airways, Emirates et Etihad réussissant à capter 40 % des passagers.
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