Face au réchauffement climatique, Standard Bank refuse de renoncer aux industries extractives

Standard Bank Group rejette les appels à l’arrêt du financement des industries extractives pour protéger le climat, mettant en avant le développement économique et humain de l’Afrique.

L’industrie extractive représente 30 % du PIB de la Mauritanie. © Olivier pour J.A.

L’industrie extractive représente 30 % du PIB de la Mauritanie. © Olivier pour J.A.

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Publié le 22 octobre 2019 Lecture : 1 minute.

Alors que les banques internationales sont sous la pression des ONG et des activistes pour la lutte contre le changement climatique, Standard Bank Group (SBG), leader sur le continent, y fait également face.

La banque est l’un des plus grands prêteurs au secteur pétrolier et gazier en Afrique subsaharienne et a financé des sociétés telles que Petrobas au Nigeria, Kosmos Energy au Ghana et Tullow Oil pour son expansion africaine.

Il est tout aussi légitime de s’intéresser au changement climatique mondial qu’au développement économique et humain de l’Afrique

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Interrogé, SBG rappelle son alignement avec l’accord de Paris et estime qu’il est « tout aussi légitime de s’intéresser au changement climatique mondial qu’au développement économique et humain de l’Afrique ».

SBG exclut cependant une sortie de l’industrie extractive. « Nous sommes un groupe africain qui apporte des services financiers à l’économie réelle. Notre total de bilan répond aux besoins pressants de notre continent. Nous financerons donc les gazoducs et les oléoducs, nous appuierons l’exploration et l’extraction minières et, dans certains cas, l’énergie au charbon », a insisté son DG, Sim Tshabalala en août.

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