Au Maroc, les découvertes de gaz s’enchaînent mais restent limitées

Même si plusieurs juniors d’exploration ont trouvé des réserves, leur entrée en exploitation ne modifiera pas la donne énergétique dans le royaume.

Site gazier de Sebou, exploité par SDX Energy © SDX Energy

Site gazier de Sebou, exploité par SDX Energy © SDX Energy

Publié le 24 octobre 2019 Lecture : 3 minutes.

Illustration montrant la future unité flottante de liquéfaction (FLNG) qui sera implantée au large de Saint-Louis, au Sénégal. © BP
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Pétrole et gaz : un renouveau africain ?

Les découvertes d’hydrocarbures en Afrique rebattent les cartes, entre producteurs historiques et nouveaux acteurs. Du pétrole dans les eaux sénégalo-mauritaniennes au gaz dans les sous-sols nigérian et même marocain, en passant par les gisements d’hydrocarbures non conventionnels en Algérie, c’est tout le secteur qui change de physionomie.

Sommaire

En septembre, l’annonce faite par la compagnie britannique Chariot Oil & Gas Limited de sa découverte de gaz n’est pas passée inaperçue au Maroc. L’entreprise, qui explore les fonds de l’Atlantique au large de la ville de Larache, a annoncé avoir débusqué une réserve de gaz récupérable qui avoisine les 2 000 milliards de pieds cubes, mise à jour par le texan Netherland Sewell & Associates Inc.

« La zone avait déjà été explorée il y a une dizaine d’années par le groupe espagnol Repsol avec des données sismiques 3D, mais ils avaient estimé que le potentiel n’était pas assez rentable pour y investir. Chariot Oil & Gas Limited a foré sur une profondeur plus importante », nous raconte une source au sein de l’Office national des hydrocarbures et des mines (Onhym).

Les annonces de ce type sont apportées avec une grande prudence afin d’éviter de donner de faux espoirs à la population. L’épisode de Talsint, au début des années 2000, du nom d’un projet marocain dont les réserves avaient été très largement surestimées – une découverte de 100 milliards de barils avait été annoncée dans la presse marocaine, finalement ramenée à 1 milliard de barils… non exploitables – a laissé des traces.

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