Mauritanie : le tourisme remonte en puissance
Depuis leur réouverture en décembre 2017, les circuits dans l’Adrar attirent de plus en plus de voyageurs, séduits par la beauté du désert et des cités anciennes.
Mauritanie : un changement dans la continuité ?
L’investiture du nouveau chef de l’État, Mohamed Ould Ghazouani, le 1er août, a été l’occasion de la première passation de pouvoir entre un président et son successeur tous deux élus. Une évolution qui ne s’accompagnera pas nécessairement d’un renouveau, et en tout cas certainement pas d’une rupture.
Le tourisme remonte en puissance en Mauritanie. Le pays a accueilli 1 488 randonneurs au cours de la saison 2017-2018 et 3 800 en 2018-2019. « Dans le même temps, précise Kadi Medhi, cofondateur de l’agence réceptive Mauritanides Voyages, le nombre de voyagistes français qui proposent notre destination est passé de 9 à 17 et devrait atteindre 28 pour la prochaine saison. » Parmi les opérateurs à l’initiative de ce regain : Voyageurs du monde, Terres d’aventure, Allibert, La Balaguère, Point-Voyages, Club Aventure et Nomade Aventure.
L’engouement des touristes s’explique par la beauté du désert de l’Adrar et de ses villes anciennes. Et par le fait que le ministère français des Affaires étrangères a confirmé la sécurité de la zone : sur la carte des risques tenue à jour par le Quai d’Orsay, le centre de la Mauritanie est passé en 2018 du rouge (« formellement déconseillée ») à l’orange (« déconseillée sauf raison impérative »), et, au début de 2019, le reclassement de la région en jaune (« vigilance renforcée ») a rouvert en grand les portes de la seule partie du Sahel où il fait bon gravir les ergs et les regs.
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