En Mauritanie, une vertueuse diversification qui reste à confirmer

En dépit des difficultés du secteur minier, les indicateurs s’améliorent, notamment grâce à des ajustements budgétaires et à la croissance du PIB non extractif. Mais beaucoup reste à faire en matière de climat des affaires.

Culture maraîchère en Mauritanie, dans une oasis. © De Agostini via Getty Images

Culture maraîchère en Mauritanie, dans une oasis. © De Agostini via Getty Images

ProfilAuteur_AlainFaujas

Publié le 24 octobre 2019 Lecture : 4 minutes.

Les présidents Aziz (à droite) et Ghazouani, lors de l’investiture de ce dernier à Nouakchott, jeudi 1er août 2019 (image d’illustration). © Présidence sénégalaise
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Mauritanie : un changement dans la continuité ?

L’investiture du nouveau chef de l’État, Mohamed Ould Ghazouani, le 1er août, a été l’occasion de la première passation de pouvoir entre un président et son successeur tous deux élus. Une évolution qui ne s’accompagnera pas nécessairement d’un renouveau, et en tout cas certainement pas d’une rupture.

Sommaire

Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale sont d’accord : l’économie mauritanienne s’améliore. Pour le premier, « la performance de la Mauritanie continue d’être forte. La stabilité macroéconomique a été préservée, le ratio dette extérieure/produit intérieur brut [PIB] a baissé, les réserves de change ont augmenté ».

Pour la seconde, « la décélération économique en 2015-2016 a entraîné le gouvernement à faire un ajustement budgétaire et des réformes structurelles qui ont permis de rétablir la stabilité économique ». Les preuves de ce rétablissement sont nombreuses. Le rythme de la croissance s’accélère, avec 3,6 % en 2018 et + 6,9 % prévus en 2019, revus à la hausse par le FMI.

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