En Mauritanie, une vertueuse diversification qui reste à confirmer
En dépit des difficultés du secteur minier, les indicateurs s’améliorent, notamment grâce à des ajustements budgétaires et à la croissance du PIB non extractif. Mais beaucoup reste à faire en matière de climat des affaires.
Mauritanie : un changement dans la continuité ?
L’investiture du nouveau chef de l’État, Mohamed Ould Ghazouani, le 1er août, a été l’occasion de la première passation de pouvoir entre un président et son successeur tous deux élus. Une évolution qui ne s’accompagnera pas nécessairement d’un renouveau, et en tout cas certainement pas d’une rupture.
Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale sont d’accord : l’économie mauritanienne s’améliore. Pour le premier, « la performance de la Mauritanie continue d’être forte. La stabilité macroéconomique a été préservée, le ratio dette extérieure/produit intérieur brut [PIB] a baissé, les réserves de change ont augmenté ».
Pour la seconde, « la décélération économique en 2015-2016 a entraîné le gouvernement à faire un ajustement budgétaire et des réformes structurelles qui ont permis de rétablir la stabilité économique ». Les preuves de ce rétablissement sont nombreuses. Le rythme de la croissance s’accélère, avec 3,6 % en 2018 et + 6,9 % prévus en 2019, revus à la hausse par le FMI.
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