Afreximbank, une banque d’influence

L’établissement bancaire contribue au financement en amont de certains programmes d’investissements exécutés par d’autres banques. Des interventions destinées à influencer les équilibres monétaires et macro­économiques, comme le font les banques centrales.

Benedict Oramah, le président d’Afreximbank, en juillet 2018 à Abuja, au Nigeria (image d’illustration). © Afreximbank

Benedict Oramah, le président d’Afreximbank, en juillet 2018 à Abuja, au Nigeria (image d’illustration). © Afreximbank

Publié le 12 décembre 2019 Lecture : 1 minute.

En avril 2017, quelque 300 millions de dollars ont été accordés à la National Bank of Egypt « pour contribuer aux efforts d’industrialisation du pays ». Deux mois plus tard, c’était au tour de son compatriote Banque Misr de recevoir une ligne de crédit similaire de 200 millions de dollars.

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Puissance macroéconomique

Les financements d’Afreximbank s’apparentent même parfois à des interventions destinées à influencer les équilibres monétaires et macro­économiques, un domaine normalement réservé aux banques centrales.

En février 2016, et alors que le secteur névralgique du tourisme en Égypte subissait de plein fouet les effets du coup d’État militaire contre l’ancien président Mohamed Morsi, l’établissement multilatéral a ainsi signé une convention avec la banque centrale portant sur une enveloppe de 500 millions de dollars.

Destinée à mettre à la disposition des importateurs des lignes de crédit en devises étrangères après la crise aiguë de liquidité qui avait affecté le marché des changes, elle a permis aux opérateurs économiques de respecter leurs engagements de financement extérieur.

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