Bourse : des cotations africaines pour des places occidentales
Plusieurs grandes sociétés du continent ont réalisé leur introduction en Bourse ces derniers mois. Mais elles optent toujours pour les places européennes ou américaines.
Le choix fait par des sociétés opérant uniquement en Afrique telles que Jumia, Airtel Africa et Vivo Energy d’entrer sur les Bourses de New York ou de Londres est facile à comprendre. En matière de profondeur de marché, de liquidité ou encore de critères de gouvernance, la plupart des places africaines ne parviennent toujours pas à concurrencer leurs homologues occidentaux, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange, le Nasdaq et Euronext.
Mais si toute société ayant atteint une masse critique s’empresse de s’exiler, quel avenir y a-t-il pour les Bourses locales ?
La société de commerce en ligne Jumia, qualifiée d’« Amazon africain », a été cotée au New York Stock Exchange en avril 2019, recueillant 196 millions de dollars. Vivo Energy, un distributeur pétrolier africain opérant sous la marque Shell, a fait son apparition à Londres en 2018, avec une cotation secondaire à Johannesburg, générant 742 millions de dollars. Airtel Africa, qui compte environ 19 millions de clients en Afrique, a fait ses débuts à Londres en juin 2019 et s’est inscrite à titre secondaire à Lagos dix jours plus tard, pour une levée de 750 millions de dollars.
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