Bénin : BIM, vaudou rock explosif et endiablé

Le groupe Benin International Musical s’est offert une tournée planétaire après seulement deux ans d’existence. Parrainé par Angélique Kidjo, il vient d’enflammer le Carnegie Hall de New York.

Les membres du Benin International Musical ont fait l’objet d’un casting. © Axel Vanlerberghe/derapage productions

Les membres du Benin International Musical ont fait l’objet d’un casting. © Axel Vanlerberghe/derapage productions

leo_pajon

Publié le 4 novembre 2019 Lecture : 4 minutes.

En cette nuit de septembre, il pleut des cordes sur Les Zébrures, un festival de Limoges, dans le centre de la France. L’événement qui remplace Les Francophonies n’est pas en veine pour son ouverture. Les curieux, massés par dizaines devant la scène vide, ont une odeur de chien mouillé qui circule mollement, portée par un petit courant d’air glacé, dans la grande tente du festival.

Si on jette un œil derrière les bâches en plastique, on distingue les bâtiments massifs et tristounets de la caserne Marceau, qui abrite habituellement les policiers et les pompiers de la ville. Quand soudain quelques accords électriques déchirent la lugubre pesanteur de la soirée. BIM est entré en piste.

« Supergroupe »

BIM, le nom sonne comme une explosion, ou un bon uppercut. Mais s’il ne vous dit rien, c’est normal. Le Benin International Musical a été créé il y a moins de deux ans, a sorti un album de onze titres, intitulé BIM#1, et a peu tourné en Afrique. Il y a eu quelques concerts à Cotonou, assez logique pour cette jeune pousse née à l’Institut français, ainsi que des dates à Lomé et à Essaouira, mais l’essentiel de la quarantaine de shows s’est produit en Europe et aux États-Unis.

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