Madagascar : le plus dur commence pour Andry Rajoelina

Maintenant qu’il a pris ses marques, Andry Rajoelina va pouvoir s’atteler à réformer le pays. Réussira-t-il à faire montre de pragmatisme dans la mise en œuvre de son programme ?

Le chef de l’État à Analakely, le 8 janvier. © Mamyrael / AFP

Le chef de l’État à Analakely, le 8 janvier. © Mamyrael / AFP

OLIVIER-CASLIN_2024

Publié le 28 octobre 2019 Lecture : 3 minutes.

Le 19 janvier 2019, Madagascar a enfin tourné la page d’une décennie de crise politique qui a laissé le pays sur les genoux. En prêtant serment, main levée et tournée vers le peuple qui l’a clairement élu quelques semaines plus tôt, Andry Rajoelina a gagné son pari. Il a mis moins d’un an à revenir sur le devant de la scène politique malgache, qu’il avait été contraint de quitter quatre ans plus tôt, un triste soir de janvier 2014.

En l’emportant assez nettement face à Marc Ravalomanana, à la fin de 2018, il fait plus que régler son compte une bonne fois pour toutes à son vieux rival. Le voilà enfin légitimé par l’onction populaire ainsi que par la communauté internationale, dont les représentants sont venus en nombre assister à son investiture.

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