Madagascar : le plus dur commence pour Andry Rajoelina
Maintenant qu’il a pris ses marques, Andry Rajoelina va pouvoir s’atteler à réformer le pays. Réussira-t-il à faire montre de pragmatisme dans la mise en œuvre de son programme ?
![Le chef de l’État à Analakely, le 8 janvier. © Mamyrael / AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/10/25/39754hr_-e1572049161711.jpg)
Le chef de l’État à Analakely, le 8 janvier. © Mamyrael / AFP
Le 19 janvier 2019, Madagascar a enfin tourné la page d’une décennie de crise politique qui a laissé le pays sur les genoux. En prêtant serment, main levée et tournée vers le peuple qui l’a clairement élu quelques semaines plus tôt, Andry Rajoelina a gagné son pari. Il a mis moins d’un an à revenir sur le devant de la scène politique malgache, qu’il avait été contraint de quitter quatre ans plus tôt, un triste soir de janvier 2014.
En l’emportant assez nettement face à Marc Ravalomanana, à la fin de 2018, il fait plus que régler son compte une bonne fois pour toutes à son vieux rival. Le voilà enfin légitimé par l’onction populaire ainsi que par la communauté internationale, dont les représentants sont venus en nombre assister à son investiture.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)