Arts plastiques : le dilemme du sculpteur

La première Biennale internationale de sculpture de Ouagadougou met en lumière les interrogations des créateurs contemporains, héritiers d’une longue tradition.

Une oeuvre de Beya Gille Gacha,  lauréate du 1er Prix BISO, le prix Léridon, avec Adejoke Tugbiyele © Facebook de la Biennale Internationale de Sculpture de Ouagadougou

Une oeuvre de Beya Gille Gacha, lauréate du 1er Prix BISO, le prix Léridon, avec Adejoke Tugbiyele © Facebook de la Biennale Internationale de Sculpture de Ouagadougou

NICOLAS-MICHEL_2024

Publié le 31 octobre 2019 Lecture : 6 minutes.

Comment sculpter en Afrique ? La question peut paraître anodine, elle est loin de l’être, et il faut reconnaître aux créateurs de la Biennale internationale de sculpture de Ouagadougou (Biso, jusqu’au 15 novembre) le mérite de l’avoir posée.

En réunissant 17 jeunes sculpteurs sous le parrainage de quatre plasticiens reconnus – le Burkinabè Siriki Ky, le Camerounais Barthélémy Toguo, le Sénégalais Soly Cissé et le Malien Abdoulaye Konaté –, le photographe Nyaba Léon Ouedraogo et le responsable des ventes d’art contemporain africain de la maison Piasa, Christophe Person, ont à la fois créé un événement qui manquait à la scène artistique du continent et, incidemment, poussé cette dernière à s’interroger sur ses pratiques. Ce n’était peut-être pas l’intention de départ, mais le résultat est là : une série de questionnements fondamentaux ouvrant la voie aux créations à venir.

Bien s’informer, mieux décider

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