Madagascar : une opposition qui navigue à vue

Hétéroclites et désorganisés, sans leader véritable, les adversaires d’Andry Rajoelina se cherchent encore un statut au sein du Parlement.

Marc Ravalomanana lors de l’élection présidentielle de décembre 2018. La proposition de loi sur le statut du chef de file de l’opposition, si elle était adoptée, le disqualifierait d’office. © Themba Hadebe/AP/Sipa

Marc Ravalomanana lors de l’élection présidentielle de décembre 2018. La proposition de loi sur le statut du chef de file de l’opposition, si elle était adoptée, le disqualifierait d’office. © Themba Hadebe/AP/Sipa

Publié le 29 octobre 2019 Lecture : 2 minutes.

Une mère et sa fille à Madagascar. © Wolfgang Kaehler/Lightrocket Getty Images
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Madagascar : les douze travaux de Rajoelina

Dix mois après son élection, le président impose peu à peu son style. Mais réformer de fond en comble un système à bout de souffle ne sera pas une mince affaire !

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Les débats qui ont inauguré l’ouverture de la deuxième session parlementaire le 14 octobre ont été aussi véhéments que ceux qui avaient conclu la session extraordinaire de mi-août. Et ce n’est pas la loi de finances 2020, pourtant inscrite comme priorité du jour, qui a été au centre des échanges, mais bien le statut officiel de l’opposition.

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