Jeunes diplômés en Côte d’Ivoire : envie de multinationales et d’autonomie

JA est allé à la rencontre des étudiants ivoiriens des grandes écoles, pour recueillir leurs attentes sur leurs futurs employeurs.

Des étudiants quittent l’université Houphouet Boigny en fin de journée, en 2014, à Abidjan, en Côte d’Ivoire. © Olivier / Jeune Afrique

Des étudiants quittent l’université Houphouet Boigny en fin de journée, en 2014, à Abidjan, en Côte d’Ivoire. © Olivier / Jeune Afrique

Publié le 6 novembre 2019 Lecture : 1 minute.

Devant le prestigieux Institut national polytechnique Félix-Houphouët-Boigny, à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire. © SIA KAMBOU/AFP
Issu du dossier

Que veulent les jeunes diplômés ?

JA est allé à la rencontre des étudiants des grandes écoles pour recueillir leurs attentes sur leurs futurs employeurs.

Sommaire

Koné, étudiant de dernière année en logistique à l’INP-HB, a déjà effectué plusieurs stages, notamment chez Codival, leader ivoirien du transport de fonds et filiale du groupe sénégalais Sagam International. « J’aimerais beaucoup être embauché chez eux à la fin de mon cursus », précise-t-il, même s’il avoue espérer, à plus long terme, trouver un emploi dans un grand groupe. Dans une multinationale telle qu’Unilever, Bolloré, Nestlé ou DHL.

« Grands frères »

Pour Bénédicte, 23 ans, elle aussi prochainement diplômée de l’INP-HB, mais dans la filière assurances, les multinationales sont également les plus séduisantes : « Elles ont une expertise plus poussée, ce qui pourra me permettre, en tant qu’Ivoirienne, de développer ce qui ne l’est pas encore dans mon pays. » Cabinets d’analyse des risques, banques d’investissements, la jeune femme vise des sociétés qui lui laisseraient une grande autonomie.

la suite après cette publicité

Pour trouver un emploi, les étudiants de HEC Abidjan s’appuient sur leurs stages et expériences professionnelles mais avouent aussi compter sur leurs connexions personnelles et leur réseau d’anciens élèves. Seydou, 24 ans, tout juste diplômé, a été embauché par Barnoin informatique, PME d’une douzaine d’employés. Un CDD décroché grâce à ceux qu’il appelle ses « grands frères » : des membres du réseau d’anciens élèves de l’école. À l’instar de ses camarades, il n’envisage pas de créer sa propre entreprise dans un futur proche. « Il faut avoir une bonne idée, et ensuite de l’argent. Et vice versa… Sans l’un ni l’autre pour l’instant, ce n’est pas dans mes projets », explique-t-il.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image