Où sont les femmes des Rotary africains ?

Longtemps réservés aux hommes, les Rotary n’ont ouvert leurs portes aux représentantes du « deuxième sexe » qu’en 1987, lors d’un arrêt de la Cour suprême américaine. Si les mentalités ont encore du mal à changer, plusieurs femmes occupent des places importantes dans les clubs du continent.

Marie-Irène Richmond, responsable du district de Bietry, à Abidjan, en octobre. © Issam Zejly pour JA

Marie-Irène Richmond, responsable du district de Bietry, à Abidjan, en octobre. © Issam Zejly pour JA

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Publié le 4 novembre 2019 Lecture : 1 minute.

Le cliché de l’homme riche confortablement installé dans la pénombre de son club select où flottent les volutes de son cigare n’a pas toujours été si éloigné de la réalité. S’ils se veulent progressistes, les Rotary ont longtemps été non mixtes. Il faut attendre 1987 et un arrêt de la Cour suprême des États-Unis (pays où est né le Rotary) pour que les représentantes du « deuxième sexe » soient officiellement admises. Mais les mentalités seront encore longues à changer.

En Afrique subsaharienne, la première femme à devenir gouverneure de district (l’un des plus hauts rangs) est une Sud-Africaine, June Webber, en 2004. Elle fut également la première femme présidente de club, en 1994. En Afrique de l’Ouest, Abidjan ouvre son premier club mixte, Bietry, en 1991, et l’Ivoirienne Laurence Kouassi sera la première à régner sur un district (le 9100) en 2005.

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Au Cameroun, les femmes n’ont été admises qu’en 1995, et c’est un membre du club de Douala, la notaire Marcelline Enganalim, qui fut la première femme à diriger le district 9150, en 2010. Au Maghreb, l’arrivée des femmes aux hautes responsabilités fut plus précoce. L’avocate tunisienne Naima Kettani prit les rênes de son district en 2001.

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