Au Sénégal, Free s’attaque au leader Orange

La marque française débarque sur le continent pour concurrencer Orange, leader incontesté en Afrique. Cette première incursion, immense défi à l’hégémonie du rival, constitue aussi un pari sur l’avenir qu’il faudra réussir.

Lancement de Free au Sénégal. © Free

Lancement de Free au Sénégal. © Free

QUENTIN-VELLUET_2024

Publié le 27 octobre 2019 Lecture : 6 minutes.

«Li mooy Free, li mooy yeufu grand… Vraiment ! » (« Ça c’est Free, ça c’est pour les grands ! »). Salle sombre, grand écran, effets de lumière et musique entraînante… L’homme qui lance officiellement Free au Sénégal, le 1er octobre, à coups de slogans en wolof, n’est autre que son directeur général, Mamadou Mbengue.

Seul sur scène, il assure le show comme Xavier Niel l’avait fait en 2012 lors de la création de Free Mobile à Paris. Malgré la ferveur, nul doute que l’ex-patron de Canal+ au Gabon songe à la rude mais passionnante tâche qui l’attend. Son message est clair : Free débarque avec une offre simple à prix cassés. En d’autres termes, au Sénégal comme ailleurs, Free fait du Free et se permet quelques impertinences : « Notre offre est peut-être la meilleure d’Afrique », promet Mamadou Mbengue à JA. Mais est-ce bien sûr ?

Le nouvel entrant est arrivé au pays de la Teranga à la fin d’avril 2018 avec le rachat de Tigo Sénégal (25 % de part de marché) au luxembourgeois Millicom par Saga Africa Holding, un consortium regroupant NJJ, le holding personnel de Xavier Niel, le conglomérat malgache Axian, dirigé par Hassanein Hiridjee, et le groupe Teyliom du tycoon Yérim Sow, très présent en Côte d’Ivoire et au Sénégal.

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