Burkina Faso – Lassané Kaboré : « Malgré les difficultés, notre économie est résiliente »

À un an de l’élection présidentielle, le ministre burkinabè de l’Économie, des Finances et du Développement se montre confiant quant au programme national de développement. Comme pour l’adoption de la monnaie unique de la Cedeao.

Lassané Kaboré, ministre de l’Économie et des Finances du Burkina Faso. © Olympia de Maismont pour Jeune Afrique

Lassané Kaboré, ministre de l’Économie et des Finances du Burkina Faso. © Olympia de Maismont pour Jeune Afrique

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Publié le 10 novembre 2019 Lecture : 6 minutes.

À un an de l’échéance présidentielle, Lassané Kaboré, 51 ans, grand argentier du Burkina Faso, dresse un bilan positif de la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (2016-2020), évalué à 15 400 milliards de francs CFA (23 milliards d’euros).

Si l’action gouvernementale est rendue difficile en raison de l’insécurité, il se félicite d’avoir pu maintenir une croissance soutenue. Également interrogé sur l’adoption d’une monnaie commune pour la Cedeao, il trace les contours de la mise en œuvre de cette réforme majeure.

Jeune Afrique : À un an de l’échéance du PNDES, quel bilan en tirez-vous ?

Lassané Kaboré : Entre 2011 et 2015, nous avions une croissance moyenne de 5,4 %. De 2016 à aujourd’hui, le taux moyen est de 6,4 %, malgré l’insécurité grandissante et les remous sociaux. Le PNDES a encouragé l’activité économique grâce à la mobilisation des ressources de nos partenaires. Les secteurs de la sécurité et de la défense engloutissent à eux seuls 20 % du budget, mais sans ce Plan nous aurions eu davantage de difficultés.

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