Quartiers libres pour le festival Dream City à Tunis

Pour sa septième édition, Dream City a animé, au début d’octobre, la médina de Tunis. Tremplin pour de jeunes artistes, ce festival propose aussi des spectacles accessibles à tous les publics.

L’édition 2019 du festival Dream City à Tunis. © Camille Lafrance pour JA.

L’édition 2019 du festival Dream City à Tunis. © Camille Lafrance pour JA.

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Publié le 19 novembre 2019 Lecture : 5 minutes.

Le quartier populaire de Nej el Kachekh, près de Bab Jedid, n’a rien à voir avec les volets bleus et les portes cochères des ruelles rénovées de la médina de Tunis. Ici, pas de jasmin, des détritus recouvrant la moitié d’une place. L’autre moitié a été nettoyée, habillée de graviers gris clair. Un coin de verdure a même été aménagé. Sur un banc, de jeunes hommes : cigarettes, tatouages et badges « Dream City ». Organisé tous les deux ans par l’association L’Art Rue, ce festival s’empare de l’espace public.

« Ils ne savent pas que c’est dangereux », soupire l’un des garçons en pointant du doigt les déchets. Papiers, plastiques, objets… Des enfants désœuvrés y repêchent des déchets comme autant de trésors, question d’habitude. Ghaïlen Aghrabi, 23 ans, préfère se tourner vers le bosquet : « C’est très beau, je suis content, ça fait plus de dix ans que je n’avais pas vu mon quartier comme ça. Il y a encore deux mois, tout n’était que poubelles. »

Bien s’informer, mieux décider

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