[Édito] En Tunisie, « le peuple veut »
La Tunisie joue-t-elle l’acte II de sa révolution ? Certainement puisque, lors des législatives et de la présidentielle d’octobre, les électeurs ont sanctionné un système obsolète et corrompu qui creuse les inégalités. Ils ont exprimé les mêmes revendications qu’en 2011, mais ils n’attendent plus de réponses, ils les exigent.
-
Frida Dahmani
Frida Dahmani est correspondante en Tunisie de Jeune Afrique.
Publié le 12 novembre 2019 Lecture : 2 minutes.
La Tunisie en pleine révolution culturelle
Au-delà de la lutte contre la corruption et le chômage, de la revitalisation des services publics et de la relance de l’économie, c’est la refonte totale du mode de gouvernance qui est au cœur du projet du nouveau président.
Conformément au slogan de campagne du nouveau président élu : « Le peuple veut ». Le pays entame donc une nouvelle étape, mais pour le moment le flou prévaut. D’abord en matière de représentativité, avec un Parlement encore plus morcelé, où les conservateurs et quelques extrémistes font leur entrée. Pourtant, la question identitaire avait été largement évacuée par le précédent mandat avec la promulgation de la nouvelle Constitution, en 2014, et l’aggiornamento opéré par Ennahdha, qui a mis le fait religieux à distance.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
La Tunisie en pleine révolution culturelle
Au-delà de la lutte contre la corruption et le chômage, de la revitalisation des services publics et de la relance de l’économie, c’est la refonte totale du mode de gouvernance qui est au cœur du projet du nouveau président.
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »