Guinée-Bissau : Jomav, un président seul contre tous

À deux semaines de l’élection présidentielle, José Mário Vaz, imprévisible chef de l’État sortant, a joué son va-tout en révoquant une nouvelle fois son gouvernement. Au grand dam de la communauté internationale.

José Mário Vaz au siège du Parti Africain de l’Indépendance de Guinée et Cap Vert, le 3 mars 2014. © Sylvain Cherkaoui pour Jeune Afrique

José Mário Vaz au siège du Parti Africain de l’Indépendance de Guinée et Cap Vert, le 3 mars 2014. © Sylvain Cherkaoui pour Jeune Afrique

Publié le 10 novembre 2019 Lecture : 5 minutes.

Jusqu’où ira José Mário Vaz ? Sans réel pouvoir depuis que son mandat s’est achevé en juin, le chef de l’État, dit Jomav, semble rester sourd aux avertissements. Seul contre tous ou presque, il a définitivement fait perdre patience à la communauté internationale, le 28 octobre, en limogeant son Premier ministre, Aristides Gomes, et en annonçant, le lendemain, son remplacement par Faustino Imbali. Son huitième chef du gouvernement en cinq ans.

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