Francophonie : pourquoi le directeur de cabinet de Louise Mushikiwabo a démissionné
Selon nos informations, le départ du Français Nicolas Groper au poste de directeur de cabinet de la secrétaire générale de l’OIF serait dû à de vives tensions au sein de l’organisation.
![Louise Mushikiwabo, la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). © Bruno Levy pour JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/06/21/35895hr_.jpg)
Louise Mushikiwabo, la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). © Bruno Levy pour JA
Au début de novembre, le Français Nicolas Groper a démissionné de ses fonctions de directeur de cabinet de Louise Mushikiwabo, la secrétaire générale de l’OIF.
Contacté par JA, il a assuré que son choix avait été dicté par des raisons personnelles et familiales. Selon nos informations, son départ serait plutôt dû aux vives tensions qui l’opposaient à Désiré Nyaruhirira, le conseiller spécial de Mushikiwabo. Groper ne supportait plus que l’homme de confiance de l’ex-ministre rwandaise conteste son autorité.
« Problème de hiérarchie »
« Il y avait à l’évidence un problème de hiérarchie », confie une source à l’OIF, qui ajoute que cette rivalité perturbait le fonctionnement de l’organisation. Beaucoup se demandent désormais comment Jean-Marc Berthon, ancien conseiller diplomatique d’Emmanuel Macron, qui a succédé à Groper le 4 novembre, composera avec Nyaruhirira.
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