Internet : pour Djibouti Télécom, le salut passe par l’Afrique de l’Est

L’exiguïté de son marché domestique pousse l’opérateur à miser sur la vente de capacités à ses homologues régionaux grâce à ses sept câbles sous-marins.

Un chantier d’installation de fibre optique à Djibouti. © Vincent Fournier/Jeune Afrique/2019.

Un chantier d’installation de fibre optique à Djibouti. © Vincent Fournier/Jeune Afrique/2019.

Rémy Darras © Francois Grivelet pour JA

Publié le 22 novembre 2019 Lecture : 5 minutes.

Difficile, dans la capitale, de ne pas voir cette publicité, qui tourne également en boucle, toute la journée, sur les antennes de la télévision nationale. Jusque-là très critiqué pour ses tarifs, Djibouti Télécom, l’unique opérateur du pays – l’un des derniers monopoles au monde avec ceux de l’Éthiopie et de l’Érythrée –, baissera les prix de ses forfaits mobile 4G+ de 60 % le 1er décembre (de 500 à 2 000 francs djiboutiens – de 2,55 à 10,20 euros).

« Nous nous sommes inspirés de ce qui se fait dans la région », indique Mohamed Assoweh Bouh, directeur général de l’opérateur, en référence aux offres très compétitives pratiquées au Somaliland. Un ajustement nécessaire alors que ses 120 000 abonnés mobiles utilisent de plus en plus l’application WhatsApp au détriment du service voix.

Pas résigné, Mohamed Assoweh Bouh reconnaît que l’on ne peut rien contre la marche de l’histoire : « Le volume et les revenus générés par la voix baissent, et ceux des data augmentent. Ce que nous perdons en voix, nous tâchons de le regagner en data ».

« Course contre la montre »

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité