Mobilité urbaine : Alger à la conquête de l’Ouest

Grâce au métro et au tramway, la fréquentation des transports algérois est en hausse. Une tendance qui va s’accentuer avec l’extension des lignes vers des zones insuffisamment desservies.

Le tramway Citadis d’Alger, le 2 mars 2014. © Alexandre Dupeyron pour Jeune Afrique

Le tramway Citadis d’Alger, le 2 mars 2014. © Alexandre Dupeyron pour Jeune Afrique

Publié le 20 novembre 2019 Lecture : 7 minutes.

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Farès est rêveur ce matin. Alors que ce conseiller bancaire avale son café, il découvre en lisant son journal que le métro d’Alger sera étendu en 2030, en passant par Chéraga jusqu’à Draria, ville de banlieue où il habite, au sud-ouest de la capitale. « En aurai-je fini un jour avec les bouchons et la conduite assassine de mes compatriotes ? » s’interroge-t-il. La circulation a explosé dans l’Algérois à la fin des années 2000, lorsque le pays importait entre 300 000 et 500 000 véhicules par an.

Le trajet de Farès pour rejoindre l’agence de la banque où il travaille passe par la RN5, sorte de périphérique qui contourne la capitale par le sud et la sépare de la proche banlieue. Il passe ainsi actuellement entre cinquante minutes et une heure et demie sur la route, à l’aller comme au retour, pour un trajet qui prend moins de trente minutes en dehors des heures de pointe. Avec le métro, il pourrait laisser sa voiture au garage et gagner jusqu’à deux heures de transport chaque jour.

40 millions d’usagers en 2018

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