RDC : Emmanuel Ramazani Shadary reste dans le viseur de Bruxelles

Les sanctions européennes contre Emmanuel Ramazani Shadary seront-elles maintenues ? La question devrait être tranchée d’ici au 12 décembre, date à laquelle celles-ci prendront théoriquement fin.

Emmanuel Ramazani Shadary, en 2018, lorsqu’il était ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. © Ministère congolais de l’Intérieur et de la Sécurité

Emmanuel Ramazani Shadary, en 2018, lorsqu’il était ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. © Ministère congolais de l’Intérieur et de la Sécurité

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Publié le 26 novembre 2019 Lecture : 0 minute.

Dans le viseur de Bruxelles depuis mai 2017 pour « entraves au processus électoral » et « violations des droits de l’homme », le secrétaire permanent du PPRD est l’un des quinze Congolais concernés.

Ces sanctions font actuellement l’objet d’une intense guerre de lobbying. À la veille de son déplacement en Belgique à la mi-septembre, Tshisekedi a reçu Ida Sawyer, la directrice Afrique de Human Rights Watch (HRW), qui avait milité pour que des mesures restrictives soient adoptées dès 2016.

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Test diplomatique

Le 15 novembre, 163 ONG ont par ailleurs appelé au renouvellement des sanctions, au grand dam des avocats des personnalités concernées, qui regrettent une « approche partiale ». L’affaire constitue un véritable test diplomatique pour Félix Tshisekedi.

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