Transports : comment désenclaver l’archipel des Comores

Liaisons inter-îles, modernisation des ports, construction d’un nouvel aéroport, création d’une compagnie aérienne… Les défis sont nombreux pour sortir de l’insularité.

La capitale des Comores, Moroni, le 7 mars 2009. © GUY BOUCHET / AFP

La capitale des Comores, Moroni, le 7 mars 2009. © GUY BOUCHET / AFP

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Publié le 27 novembre 2019 Lecture : 3 minutes.

Un quartier de Moroni, aux Comores, le 2 juillet 2008 (Illustration) © Woodlouse/CC-BY-SA 2.0
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Comores : nouveaux horizons

Profitant du retour de la stabilité politique, le président Azali Assoumani, aisément réélu en avril, rencontre les investisseurs à Paris les 2 et 3 décembre. Objectif : les convaincre de miser sur l’archipel.

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Pour être au rendez-vous de l’émergence, l’Union des Comores va devoir emprunter d’autres voies que de simples chemins pavés de roses ou de bonnes intentions. Les autorités publiques l’ont rapidement compris et, en même temps qu’elles s’attaquaient au dossier énergétique, elles tentaient de régler la question des transports, le second frein au développement économique du pays.

Sur son volet terrestre d’abord, en remettant en état une partie du réseau routier sur les trois îles, alors que d’autres projets, le plus souvent sous financements internationaux, sont en cours pour tenter d’équiper le pays, à terme, d’une desserte correcte. Beaucoup reste à faire, mais la priorité est maintenant de sortir ces territoires de leur insularité, entre eux et avec le reste du monde. Un enjeu vital, qui justifie que le secteur des transports – maritimes et aériens – figure en bonne place dans le Plan Comores émergent (PCE).

Peu de profondeur

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