Tourisme médical : les Turcs, rois de la santé industrielle à bas coût

Le tourisme médical devient un marché considérable, qui a vu l’arrivée massive d’un nouvel acteur, la Turquie, adopter un positionnement low cost.

L’hopital de Side en Turquie. © Wikimedia Commons CC BY-SA 3.0 Hangsa

L’hopital de Side en Turquie. © Wikimedia Commons CC BY-SA 3.0 Hangsa

Publié le 5 décembre 2019 Lecture : 1 minute.

Vaccination d’une enfant de 1 an contre la fièvre jaune en RD Congo. © Tommy Trenchard/PANOS/REA
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Santé en Afrique : vaccins, tourisme médical et gériatrie

À l’approche des 20 ans de l’Alliance mondiale du vaccin, Jeune Afrique dresse un état des lieux de la santé en Afrique, entre essor du tourisme médical, accès simplifié aux médicaments, quelque fois même livrés par drones pour s’adapter aux spécificités des territoires africains, voire légitimation de la médecine traditionnelle.

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Sur le segment du tourisme de santé, le Maroc est en concurrence historique avec la Tunisie, mais la Turquie a fait une entrée fracassante sur ce marché évalué à plus de 40 milliards de dollars par la Banque mondiale.

« Contrairement à des pays comme la Tunisie, la Thaïlande et la Turquie, qui ont choisi de mettre en place un marché médical low cost, le Maroc ne s’est pas engagé dans le tourisme médical de masse », nous explique le Dr Mohammed Guessous.

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Un constat partagé par ceux de ses confrères que nous avons interrogés. Ces derniers nous expliquent qu’en Turquie, où la spécialité phare est la greffe de cheveux, le procédé s’est industrialisé, ce qui réduit au strict minimum le rapport humain entre le médecin et le patient.

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