Maroc : cinq projets phares qui se font attendre à Casablanca

Le point sur cinq des projets urbanistiques qui se font le plus attendre dans la capitale économique marocaine.

Le skatepark de la place Rachidi, le 8 décembre. © Nabila El Hadad pour JA

Le skatepark de la place Rachidi, le 8 décembre. © Nabila El Hadad pour JA

Publié le 17 décembre 2019 Lecture : 2 minutes.

Le front de mer en chantier aux abords de la mosquée Hassan II © AntRugeon pour JA
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Casablanca fait peau neuve pour le business

Les projets urbanistiques font de la capitale économique marocaine un chantier à ciel ouvert, et les investissements affluent pour donner corps à l’ambition de hub du business en Afrique.

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Il est le symbole des retards que connaissent les projets de la ville. L’idée du Grand Théâtre de Casablanca a émergé il y a une dizaine d’années, mais son exécution a été à chaque fois repoussée. Les travaux n’ont commencé qu’en 2014, même si les plans des architectes étaient validés trois ans auparavant.

Sa livraison a elle aussi été repoussée. La dernière fois, ce fut en septembre, mais aucune autre date n’a été annoncée. Ce joyau a coûté plus de 1,4 milliard de dirhams (140 millions d’euros).

  • Le parc de la Ligue arabe

Parc de la ligue arabe, à Casablanca © Sam Nabi

Parc de la ligue arabe, à Casablanca © Sam Nabi

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Ce parc est une autre illustration des difficultés de coordination dont souffrent Casablanca et ses habitants. En janvier 2016, les travaux sont lancés pour une mise à niveau du poumon de la ville (30 ha), pour un coût de 100 millions de dirhams.

Mais, depuis mai de cette année, un silence absolu y règne, et le parc n’est pas ouvert au public. En cause : les chantiers avoisinants ne sont pas livrés, parmi eux la réhabilitation de l’église Sacré-Cœur.

  • La place Rachidi

Le skatepark de la place Rachidi, le 8 décembre. © Nabila El Hadad pour JA

Le skatepark de la place Rachidi, le 8 décembre. © Nabila El Hadad pour JA

Après avoir dépensé 130 millions de dirhams, la ville de Casablanca a bouclé la réhabilitation de la place Nevada – plus connue chez les Casablancais sous le nom de place Rachidi –, en mai 2018. S’étalant sur presque 20 000 m², la place englobe un skatepark de 4 000 m² et un parking souterrain de 720 places fortement désiré par les riverains, mais encore boudé pour cause de tarifs excessifs.

Le skatepark, quant à lui, est envahi par la jeunesse à toute heure de la journée.

  • Zoo de Aïn Sebaâ

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Le parc zoologique d’Aïn Sebaâ est en travaux depuis 2016 pour un budget global de 250 millions de dirhams. Vieux de plus de 80 ans, ce zoo ambitionne de concurrencer celui de Rabat, qui reçoit plus de 600 000 visiteurs par an. Il est prévu que ce site soit doté d’une collection animalière de plus de 45 espèces réparties sur trois aires géographiques (Afrique, Asie et Amérique).

Le projet s’étale sur une superficie de 10 hectares : 50 % pour le zoo et le parc de jeux, 50 % pour un grand espace vert.

  • Promenade maritime de la mosquée Hassan II

Le front de mer en chantier aux abords de la mosquée Hassan II © AntRugeon pour JA

Le front de mer en chantier aux abords de la mosquée Hassan II © AntRugeon pour JA

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Alors que la livraison était prévue pour octobre 2018, la promenade maritime de la mosquée Hassan II n’est toujours pas ouverte au public. Le projet, qui a été confié à l’architecte québécois Louis Lemay associé au marocain spécialisé en topographie et ingénierie Geodata, a coûté 200 millions de dirhams.

Composé d’espaces de repos, d’installations sportives, de kiosques et d’une piste cyclable, la balade fait partie des plus grandes attentes de la population casablancaise.

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