Gabon – Guy Nzouba-Ndama : « Soit on continue de pleurnicher, soit on avance ! »
Santé du président Ali Bongo Ondimba, échecs de l’union de l’opposition, alliances politiques, ambitions présidentielles… Le président du parti Les Démocrates (LD) répond aux questions de Jeune Afrique.
Gabon : enfin la relance ?
Si les récents remaniements au sein du cabinet présidentiel et du gouvernement ont inquiété les uns et déconcerté les autres, ils ont aussi et surtout clarifié la situation au sommet de l’État : un an après son AVC, Ali Bongo Ondimba est bel et bien de retour aux commandes de l’exécutif et dicte le tempo.
Drôle d’étiquette que celle de « première force d’opposition » pour un parti qui ne compte que 10 députés sur 143. Au lendemain de la gifle reçue par l’opposition aux législatives d’octobre 2018, Les Démocrates – qui ont fêté leur deuxième anniversaire en mars 2019 – sont apparus comme les rares rescapés du naufrage dans une Assemblée nationale encore largement acquise au Parti démocratique gabonais (PDG) et à ses alliés.
Mais qu’importe, Nzouba-Ndama, lui-même défait lors du scrutin législatif, voit plus loin. Discret pendant la convalescence du président Ali Bongo Ondimba, son cheminement en cavalier seul lui vaut l’animosité d’une partie de ses partenaires de l’opposition, qui lui reprochent de ne pas avoir rompu avec ses anciens camarades du PDG. Santé du chef de l’État, échecs de l’union de l’opposition, ambitions présidentielles… Guy Nzouba-Ndama a reçu Jeune Afrique dans son QG du Bas-de-Gué-Gué, à Libreville.
Jeune Afrique : Pourquoi êtes-vous resté si discret pendant la convalescence du chef de l’État ?
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles