Le très controversé trio régalien du gouvernement « mort-né » de Habib Jemli

Les postes clés au sein du gouvernement ont été confiés à des personnalités liées à l’ancien régime ou proches d’Ennahdha, sans être pour autant encartées.

Sofiène Selliti, ministre de l’Intérieur, Hédi Guediri, ministre de la Justice et Imed Dérouiche, ministre de la Défense dans l’éphémère gouvernment Jemli © Hichem / JA

Sofiène Selliti, ministre de l’Intérieur, Hédi Guediri, ministre de la Justice et Imed Dérouiche, ministre de la Défense dans l’éphémère gouvernment Jemli © Hichem / JA

Publié le 14 janvier 2020 Lecture : 1 minute.

47 ans. Le porte-parole du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme et du pôle judiciaire économique et financier, ancien juge puis substitut du procureur de la République, entretient de mauvaises relations avec le comité d’avocats qui a dévoilé l’affaire de l’officine secrète d’Ennahdha.

  • Hédi Guediri, ministre de la Justice

61 ans. L’ancien président du Conseil supérieur de la magistrature et premier président de la Cour de cassation fut le directeur de Noureddine Bhiri, ministre de la Justice en 2012. Ses contempteurs lui reprochent d’avoir permis à Ennahdha de noyauter le parquet.

  • Imed Dérouiche, ministre de la Défense

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61 ans. Magistrat auprès du tribunal de première instance de Tunis après avoir été procureur général, directeur des services judiciaires et directeur de l’Institut supérieur de la magistrature, il est critiqué par la Ligue tunisienne des droits de l’homme, qui lui reproche d’avoir émis le jugement suspendant les activités de la Ligue en 2004, à l’instigation de Ben Ali.

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