Vincent Rouaix (GFI Informatique) : « Le Cameroun va devenir un élément central de notre dispositif »

Avec le rachat de Bridgeo, spécialiste reconnu des logiciels de gestion d’entreprise, le groupe français de solutions numériques GFI Informatique renforce son arsenal alors qu’il veut doubler ses revenus en Afrique.

Vincent Rouaix, PDG de Gfi Informatique. © GFI

Vincent Rouaix, PDG de Gfi Informatique. © GFI

OMER-MBADI2_2024

Publié le 12 janvier 2020 Lecture : 3 minutes.

Partenaire historique en Afrique centrale de Sage, le colosse britannique des logiciels de gestion, le camerounais Bridgeo a été repris en décembre 2019 par GFI Informatique (1,4 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2018), pour un montant confidentiel. Le spécialiste des services numériques compte désormais des filiales dans cinq pays du continent (Maroc, Tunisie, Côte d’Ivoire, Angola et Cameroun) ainsi qu’un bureau au Sénégal.

Le groupe, qui avait racheté le marocain Capital Consulting en mars 2019, n’exclut pas des acquisitions au Sénégal et en Algérie. Il entend doubler son portefeuille pour passer le cap des 100 millions d’euros de revenus sur le continent, face aux équipes de CFAO Technology et Energy (95 millions d’euros en 2016). Interrogé par JA, Vincent Rouaix dévoile sa stratégie.

Jeune Afrique : Pourquoi avez-vous racheté Bridgeo ?

Vincent Rouaix : Nous collaborions déjà avec Bridgeo sur l’intégration des systèmes Sage et avions déjà failli racheter l’entreprise il y a deux ans, pour porter notre projet de développement en Afrique centrale. L’ambition est de nous appuyer sur ce qu’est Bridgeo aujourd’hui pour le promouvoir sur le territoire et accompagner l’équipe actuelle pour doubler, tripler, voire quadrupler le chiffre d’affaires dans la région.

Comment comptez-vous y parvenir ?

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité