RDC : un an après son arrivée au pouvoir, Félix Tshisekedi cherche toujours à imprimer sa marque
Au pouvoir depuis tout juste douze mois, Félix Tshisekedi va devoir trouver le moyen de se démarquer de son influent prédécesseur et, surtout, de répondre aux impérieuses attentes de ses concitoyens.
Torse bombé, sourcil froncé, short et tee-shirt légèrement humides de transpiration, Félix Tshisekedi a, en ce début d’année, l’allure d’un boxeur prêt à remonter sur le ring. Profitant de quelques jours de congé, le président congolais se promène ce jour-là sur la plage de Muanda. Repense-t-il à son investiture du 24 janvier 2019 ?
C’était il y a tout juste un an. Assis au côté d’un Joseph Kabila débarrassé pour l’occasion de son treillis kaki et de son bouc rebelle, Félix Tshisekedi, quoiqu’un brin crispé, paraissait savourer l’instant. Anticipait-il les difficultés qui allaient naître de cette improbable alliance avec son prédécesseur ?
Ses détracteurs se plaisaient à l’époque à le décrire comme un homme influençable, s’appliquant à souligner que Joseph Kabila avait été, lui, un fin stratège. La tâche s’annonçait monumentale. « Nous n’étions pas naïfs, nous savions que tout n’allait pas nous être présenté sur un plateau, nous étions préparés », argue l’un de ses proches collaborateurs.
Le temps presse déjà
Un an plus tard, à ceux qui doutent toujours de l’assise de son pouvoir, Félix Tshisekedi n’oppose qu’une seule réponse : « Le Congo n’a qu’un seul patron, c’est moi. » Et 2020 sera l’année de l’action, a-t-il promis lors de son discours sur l’état de la nation, comme pour répondre à ceux qui, tel l’opposant Olivier Kamitatu, l’accusent de n’être qu’un « distributeur de promesses automatique ».
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