Cameroun : boycotter les élections locales ? La question divise l’opposition

Alors que plusieurs partis d’opposition comme le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et le Cameroon People’s Party (CPP) ont décidé de ne participer au double scrutin du 9 février, d’autres estiment que le boycott n’est pas une option raisonnable.

L’opposant John Fru Ndi, patron du SDF, souhaite que son parti prenne part aux élections. © MABOUP

L’opposant John Fru Ndi, patron du SDF, souhaite que son parti prenne part aux élections. © MABOUP

GEORGES-DOUGUELI_2024

Publié le 22 janvier 2020 Lecture : 2 minutes.

Le double scrutin législatif et municipal du 9 février se tiendra sans le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), de Maurice Kamto. Arrivé en deuxième position lors de l’élection présidentielle d’octobre 2018, l’opposant a motivé son appel au boycott par la persistance des violences dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il a appelé « l’ensemble des Camerounais qui souhaitent véritablement la refondation du pays à rejoindre la seule voie qui peut [leur] permettre de l’obtenir : celle de la transition politique, démocratique et non violente ». Le MRC a été rejoint par le Cameroon People’s Party (CPP), d’Edith Kahbang Walla, et par des figures influentes de la société civile telles que l’avocate Alice Nkom.

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