Libye : pourquoi la Tunisie a été exclue de la conférence de Berlin

La Tunisie n’a pas été conviée à la conférence de Berlin du 19 janvier visant à relancer le processus de paix en Libye, qui a réunit les dirigeants des principaux pays impliqués dans le conflit, y compris l’Algérie.

La chancelière Angela Merkel aux côtés du Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, lors de la Conférence de Berlin sur la Libye, le 19 janvier. © Federal Government/Guido Bergmann/United Nations

La chancelière Angela Merkel aux côtés du Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, lors de la Conférence de Berlin sur la Libye, le 19 janvier. © Federal Government/Guido Bergmann/United Nations

Publié le 20 janvier 2020 Lecture : 1 minute.

À la différence de l’Algérie et de l’Égypte, la Tunisie n’a pas été conviée à la conférence de Berlin du 19 janvier visant à instaurer, sous l’égide de l’ONU, les conditions d’un processus de paix en Libye. Pourtant, Tunis est directement concerné par ce conflit.

Détention abusive de Moncef Kartas

Il est reproché à Kaïs Saïed son manque de neutralité : bien qu’il souhaite contribuer à apaiser la situation, le nouveau président tunisien n’a pas ouvert de canal de communication avec le maréchal Khalifa Haftar ni tenu compte de l’avis des États voisins.

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En outre, selon des sources diplomatiques allemandes, ni Berlin ni l’ONU n’ont oublié la détention abusive à Tunis, en avril 2019, de l’expert onusien Moncef Kartas. Ce ressortissant tuniso-allemand avait été accusé d’espionnage.

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