Tunisie – Ridha Chiheb el-Mekki : « Le président essaie de trouver un équilibre »

Le président tunisien Kaïs Saïed doit faire en sorte que l’enthousiasme généré par sa victoire reste vivace, estime Ridha Chiheb el-Mekki, proche soutien de Kaïs Saïed, surnommé « Ridha Lenine » pour son engagement à gauche au sein du syndicat étudiant Uget puis d’El Watad.

Le président tunisien Kaïs Saïed, le 13 janvier 2020. © Présidence tunisienne

Le président tunisien Kaïs Saïed, le 13 janvier 2020. © Présidence tunisienne

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Publié le 30 janvier 2020 Lecture : 1 minute.

Politique intérieure, diplomatie, désignation d’Elyes Fakhfakh à la tête du gouvernement tunisien…  Ridha Chiheb el-Mekki, proche soutien du président, dresse le bilan des cent premiers jours de Kaïs Saïed.

Jeune Afrique : Quel bilan tirez-vous des cent premiers jours de Kaïs Saïed à Carthage ?

Ridha Chiheb el-Mekki : Trop tôt pour juger ! Le président essaie de trouver un équilibre. Il ne s’est pas beaucoup déplacé à l’étranger, sans doute attend-il la formation du gouvernement et la nomination d’un ministre des Affaires étrangères.

Il ira à Alger, c’est indispensable [le président tunisien sera reçu par son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune dimanche 2 février, ndlr], mais jusqu’ici les Algériens avaient aussi des priorités intérieures. Sur le plan national, Kaïs Saïed doit faire en sorte que l’enthousiasme généré par sa victoire reste vivace. Mais surtout pas créer un parti !

Nombre de ses militants sont issus de la gauche. Cette tendance pèse-t-elle dans ses choix ?

Bien s’informer, mieux décider

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