China Merchants Port Holding butte sur le continent

Bras armé de la stratégie « One Road One Belt », l’opérateur chinois peine à renforcer son empreinte en Afrique.

Les nouvelles grues géantes du Doraleh Multi-Purpose Port (DMP), terminal portuaire en construction par des entreprises chinoises. A Doraleh (Djibouti) le 13.03.2017. © Vincent Fournier/JA © Vincent Fournier/Jeune Afrique

Les nouvelles grues géantes du Doraleh Multi-Purpose Port (DMP), terminal portuaire en construction par des entreprises chinoises. A Doraleh (Djibouti) le 13.03.2017. © Vincent Fournier/JA © Vincent Fournier/Jeune Afrique

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Publié le 29 janvier 2020 Lecture : 1 minute.

Fin septembre 2019, un article paru dans la presse spécialisée annonçait que China Merchants Port Holding (CMP), le principal opérateur portuaire chinois, était candidat au rachat de Terminal Link, filiale du français CMA CGM spécialisée dans la manutention et dont CMP possède 49 %. Une information démentie par le groupe français selon qui CMP n’a jamais été candidat à la reprise de cette filiale.

Au contraire, en décembre CMA CGM n’a finalement cédé à sa filiale qu’un portefeuille de participations dans dix terminaux portuaires non africains.

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La prise de contrôle de Terminal Link par CMP aurait renforcé la marge de manœuvre de l’opérateur chinois en Afrique. Terminal Link possède en effet des actifs dans les ports d’Abidjan et de Tanger Med et dans un terminal à conteneurs à Casablanca.

Bras armé de la stratégie « One Road One Belt » du président chinois Xi Jinping, China Merchants Port Holding a récemment essuyé plusieurs déconvenues en Afrique. Parmi elles, un contrat d’environ 9 milliards d’euros reporté sine die en Tanzanie et un litige l’opposant au dubaïote DP World qui s’éternise à Djibouti.

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