« Système K », quand l’art descend dans les rues de Kinshasa

Dans « Système K », son nouveau film, le réalisateur français Renaud Barret s’intéresse aux plasticiens performeurs de Kinshasa.

Le créateur Kongo Astronaut dans un quartier de Kin. © Renaud Barret/le pacte

Le créateur Kongo Astronaut dans un quartier de Kin. © Renaud Barret/le pacte

Renaud de Rochebrune

Publié le 30 janvier 2020 Lecture : 2 minutes.

Vous avez aimé Benda Bilili !, sorti en 2010, qui racontait l’extraordinaire aventure d’un groupe de musiciens handicapés se produisant dans des lieux improbables de Kinshasa (300 000 spectateurs en France) ? Alors vous adorerez Système K, du même cinéaste, Renaud Barret.

K pour Kinshasa, bien sûr. Mais le titre de ce film, tourné « à l’arrache », est aussi un jeu de mots sur « système D », car s’il est à nouveau consacré à la vie artistique dans les faubourgs de la capitale congolaise, ce documentaire évoque le travail et la vie de peintres, de sculpteurs et, surtout, d’auteurs de performances qui, tous, utilisent leur corps et des pièces détachées d’appareils hors d’usage ou des objets détournés de leur fonction pour créer des œuvres aussi inventives qu’étonnantes.

Œuvres qui, toutes, sont destinées à être montrées en extérieur aux passants des quartiers populaires. Lesquels, éberlués, réagissent bien – souvent – ou mal – quelquefois à ces « gestes artistiques » qui les interpellent plus qu’une exposition muséale.

Un boom culturel

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