Afrique du Sud : la garde rapprochée de Cyril Ramaphosa
Réélu en mai 2019, le président sud-africain, qui prendra la tête de l’UA en février, a connu un début de mandat chahuté. La vague de violences xénophobes survenue dans son pays l’a obligé à s’expliquer auprès de ses pairs. Il s’est, pour cela, appuyé sur un quatuor de fidèles diplomates.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, en octobre 2019. © Themba Hadebe/AP/SIPA
Publié le 31 janvier 2020 Lecture : 1 minute.
• Naledi Pandor
Ministre des Affaires étrangères. A succédé à Lindiwe Sisulu en mai 2019. Bien qu’étant l’un des membres du gouvernement les plus fidèles à Ramaphosa, elle n’hésite pas à lui faire part de ses désaccords. A été titulaire du portefeuille de l’Éducation et des Affaires intérieures.
• Jeff Radebe
Jeff Radebe, envoyé spécial du chef de l’État © DR
Son beau-frère. Ex-ministre. Nommé, en septembre 2019, envoyé spécial du chef de l’État, il a entrepris une tournée dans plusieurs pays africains après la polémique liée aux violences xénophobes. Il s’est entretenu avec les présidents Buhari, Kagame, Akufo-Addo et Issoufou.
• Khulu Mbatha
Khulu Mbatha, le conseiller spécial à la présidence © LinkedIn
Conseiller spécial à la présidence (tout comme Steyn Speed, avec qui il collabore), chargé des Affaires étrangères. Vétéran de l’ANC. A participé à la tournée de Radebe visant à rassurer les voisins. Fut le conseiller de l’ex-chef de l’État Kgalema Motlanthe, en 2008-2009.
• Jeremiah Kingsley Mamabolo
Jeremiah Kingsley Mamabolo, représentant de l'UA et de l'ONU pour le Darfour © UN Photo
Représentant de l’UA et de l’ONU pour le Darfour. Diplomate expérimenté, il fut ambassadeur au Zimbabwe, représentant de l’Afrique du Sud auprès de l’UA, puis de Thabo Mbeki dans la médiation du conflit au Burundi, en 2006. A accompagné Radebe et Mbatha dans leur tournée.
