En visite à Kondengui, Akere Muna encourage Julius Sisiku Ayuk Tabe à ouvrir le dialogue
En prison, le leader séparatiste anglophone Julius Sisiku Ayuk Tabe a reçu la visite de son avocat, Me Akere Muna, avec lequel il a abordé la tenue du symposium sur le Cameroun, prévu en avril au Kenya.
![Akere Muna, avocat camerounais et candidat à la présidentielle de 2018 © Nicolas Eyidi/Jeune Afrique](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/02/06/ja14010817570038.jpg)
Akere Muna, avocat camerounais et candidat à la présidentielle de 2018 © Nicolas Eyidi/Jeune Afrique
Le 28 janvier, l’avocat Akere Muna a rencontré le leader séparatiste anglophone Julius Sisiku Ayuk Tabe, son client, à la prison principale de Kondengui. Condamné, en août 2019, à une peine de prison à vie pour actes de « sécession » et de « terrorisme », ce dernier a fait appel.
Les deux hommes ont évoqué le symposium sur le Cameroun. Ce colloque, qui doit se tenir au Kenya en avril, vise à aider les autorités camerounaises à trouver une solution durable au conflit anglophone.
Selon nos sources, Muna a encouragé son interlocuteur à préférer le dialogue à la lutte armée. L’ex-bâtonnier (et opposant au régime) ne souhaite pas jouer de rôle majeur dans l’organisation du symposium, de crainte que Yaoundé ne se montre encore plus réticent à y participer.
Afin de convaincre les autorités, le comité d’organisation, installé à Addis-Abeba, compte ouvrir un bureau dans la capitale camerounaise avant mars.
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