Le journaliste tchadien Éric Topona Mocnga toujours forcé à l’exil

Plus de six ans après sa libération, Éric Topona Mocnga couvre l’actualité africaine pour la Deutsche Welle, à Bonn, en Allemagne.

Topona Mocnga. © Edilivre

Topona Mocnga. © Edilivre

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Publié le 5 février 2020 Lecture : 1 minute.

Il lui a fallu du temps pour se reconstruire, loin de N’Djamena. En 2013, alors qu’il était journaliste à la radio nationale tchadienne, il avait été condamné à trois ans de prison avec sursis pour « complot et atteinte à l’ordre constitutionnel », sur la base de mails échangés avec le blogueur Makaila Nguebla – messages dont il a toujours nié être l’auteur.

Pas de retour prévu

En octobre dernier, il a publié un livre, Misère et grandeur de la liberté d’informer, dans lequel il raconte son histoire et s’inquiète des atteintes à la liberté de la presse au Tchad.

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Il affirme avoir été victime d’une querelle entre son père, Célestin Topona Mocnga – proche de l’opposant Saleh Kebzabo –, et Jean-Bernard Padaré, aujourd’hui porte-parole du MPS (au pouvoir) et qui fut son patron au journal La Voix. « Je ne suis pas un opposant, pourtant je ne peux exercer mon métier au Tchad », regrette l’intéressé, qui exclut pour le moment de rentrer au pays.

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