Après l’éviction de Bolloré, un risque d’enlisement au port autonome de Douala ?

Alors que les groupes Bolloré et Maersk ont été écartés en décembre de la gestion du terminal à conteneurs du port de Douala, celui-ci a enregistré en janvier une baisse drastique d’activité.

Débarquement au Port autonome du Douala, le 5 janvier 2012. © Patrick DONGO pour JA

Débarquement au Port autonome du Douala, le 5 janvier 2012. © Patrick DONGO pour JA

Publié le 10 février 2020 Lecture : 1 minute.

Un mois après avoir réquisitionné, le 31 décembre 2019, le matériel et une partie du personnel de Douala International Terminal (DIT, filiale des groupes Bolloré et Maersk), le Port autonome de Douala (PAD) a subi une baisse de 25 % du trafic de conteneurs par rapport à la même période l’année précédente.

À la date du 27 janvier 2020, la régie déléguée que le PAD a créée avait manutentionné 18 navires, pour un total de 13 000 conteneurs à l’import et à l’export. En comparaison, en janvier 2019, DIT avait manutentionné 28 navires, pour un total de 19 336 conteneurs, avec un temps moyen de séjour à quai de 48 heures.

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Conséquence de la baisse des cadences : au 31 janvier 2020, 10 navires attendaient au large, contre 2 au moment de la cessation des activités de DIT, le 31 décembre 2019. La régie du terminal à conteneurs poursuit ses opérations en dépit d’une décision de justice qui a suspendu sa création.

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