Au Cameroun, Piccini en appelle à Paul Biya
En conflit avec les proches collaborateurs de Paul Biya, le groupe italien Piccini, anciennement en charge de la construction du stade d’Olembe, s’en remet à l’arbitrage du chef de l’État.
![Le stade Paul-Biya d’Olembé, au Cameroun. © Adrienne Surprenant/collectif item pour JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/03/09/20534hr_-e1521627959579.jpg)
Le stade Paul-Biya d’Olembé, au Cameroun. © Adrienne Surprenant/collectif item pour JA
Makonnen Asmaron, le patron de Piccini, a adressé un courrier au président camerounais dans lequel il lui indique que, le 27 janvier, ses salariés ont été « pris en otage » et que son matériel a été réquisitionné.
Notant que ces faits sont survenus à la suite de la décision de retirer à Piccini le marché de la construction du stade d’Olembe – décision prise par Narcisse Mouelle Kombi, le ministre des Sports, sur instruction de Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général de la présidence –, Asmaron demande à Paul Biya de lui préciser s’il avait donné son accord.
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