« Cicatrices », de Dali Misha Touré : grandir dans une famille polygame
Dans « Cicatrices », Dali Misha Touré évoque les tourments qui agitent une jeune fille au sein du foyer polygame de son père.
![L’auteure Dali Misha Touré. © Cyrille Choupas](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/02/21/dsc9811-v02.jpg)
L’auteure Dali Misha Touré. © Cyrille Choupas
Vrai-faux premier roman, Cicatrices est la réédition d’un livre de Dali Misha Touré paru il y a neuf ans. Auparavant, la jeune écrivaine française d’origine malienne avait aussi autoédité Confidences, Les Bleus de l’âme et J’ai tué ma mère.
« J’ai écrit Cicatrices à 15 ans et, à 16 ans, j’ai décidé de le publier. Je voulais raconter l’histoire d’une jeune fille issue de la banlieue et ayant grandi dans une famille polygame. Marie Hermann, éditrice chez Hors d’atteinte, m’a contactée. Elle avait lu Cicatrices et, apparemment, l’avait beaucoup aimé. À ma grande surprise, elle a décidé de l’éditer à nouveau. »
L’écriture est une passion que l’auteure, par ailleurs étudiante, partage avec son personnage principal. « J’ai commencé à écrire dès mon plus jeune âge. Je me suis toujours sentie à l’aise avec la plume et, surtout, j’ai toujours aimé dégager des émotions à travers l’écriture. » C’est un moyen d’évasion pour son personnage et un moyen d’expression pour l’auteure.
Je trouvais à la fois normal et étrange de vivre avec des personnes avec lesquelles je ne partageais rien
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)