« Sortilège », l’objet filmique non identifié du cinéaste tunisien Ala Eddine Slim

Avec son nouveau film, « Sortilège », le réalisateur Ala Eddine Slim propose un fascinant « objet filmique non identifié ».

L’auteur revendique l’influence de Stanley Kubrick. © potemkine films

L’auteur revendique l’influence de Stanley Kubrick. © potemkine films

Renaud de Rochebrune

Publié le 26 février 2020 Lecture : 2 minutes.

« Il y a dans ce film des aspects que je ne comprends pas moi-même », confie le jeune cinéaste tunisien Ala Eddine Slim, qui ne cache rien du caractère très original de son long-métrage.

Sortilège, son second film après le très remarqué The Last of Us, sorti en 2016 (Lion du futur à la Mostra de Venise), ne peut en effet être comparé à aucune autre œuvre de cinéma. C’est du jamais-vu dans tous les sens du terme ; un film à la fois déroutant et fascinant, dont on a du mal à se détacher et dont on garde longtemps les images en tête.

L’histoire, pour autant qu’on puisse l’évoquer, se déroule en deux parties. Au départ, la désertion d’un soldat qu’on voit d’abord patrouillant dans la nuit avec d’autres conscrits à la recherche de jihadistes invisibles et qui obtient, après le décès de sa mère, une permission exceptionnelle dont il ne reviendra pas.

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