Tony Blair, l’homme qui murmure à l’oreille des présidents africains

À travers son institut, le Tony Blair Institute for Global Change (TBI), l’ex-Premier ministre britannique a mis en place des cellules d’experts pour accompagner les chefs d’État dans l’accélération de leurs projets prioritaires.

Visite du port autonome de Lomé avec le président togolais, Faure Gnassingbé, le 12 juillet 2017. © Emmanuel PITA/Presidence Togolaise

Visite du port autonome de Lomé avec le président togolais, Faure Gnassingbé, le 12 juillet 2017. © Emmanuel PITA/Presidence Togolaise

Rémy Darras © Francois Grivelet pour JA

Publié le 23 février 2020 Lecture : 6 minutes.

C’est le numéro de téléphone que de nombreux chefs d’État africains s’échangent. Depuis qu’il n’est plus locataire du 10 Downing Street, Tony Blair (1997-2007) est devenu un interlocuteur privilégié des dirigeants du continent, où il se rend une fois par trimestre.

Le président rwandais, Paul Kagame, est l’un des premiers, en 2008, à avoir sollicité l’ex-Premier ministre britannique. Il l’a ensuite recommandé, en 2017, à son homologue togolais, Faure Gnassingbé, impressionné par le « miracle » rwandais. Il y a aussi l’ancien Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, que Tony Blair a accompagné à partir de 2012 dans sa promotion des parcs industriels auprès des gouverneurs de provinces chinoises et des acteurs du textile, comme son successeur, Abiy Ahmed, que Tony Blair conseille aujourd’hui de manière très confidentielle sur l’ouverture au privé du secteur des télécoms.

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