Le Gabon et le Cameroun au bord de l’incident diplomatique au sujet de la Fanaf

À l’origine de la montée de tensions entre Libreville et Yaoundé, la présidence de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines.

César Ekomie-Aféné (g.) et Théophile Gérard Moulong (d.) bataillent pour obtenir la présidence de la Fanaf

César Ekomie-Aféné (g.) et Théophile Gérard Moulong (d.) bataillent pour obtenir la présidence de la Fanaf

Publié le 27 février 2020 Lecture : 1 minute.

Aucun argument ne semblait pouvoir convaincre le Camerounais Théophile Gérard Moulong de retirer sa candidature à la présidence de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines (Fanaf), dont l’assemblée générale se tenait à Libreville du 17 au 20 février.

Bien que son concurrent, César Ekomie-Aféné, ait été soutenu par la quasi-totalité des grands groupes continentaux, le directeur général de Saham Cameroun s’est obstiné.

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Éviter le conflit

Pour éviter un conflit entre les deux pays d’Afrique centrale, le ministre gabonais des Affaires étrangères, Alain Claude Bilie-By-Nze, a convoqué l’ambassadrice du Cameroun, Edith Félicie Noëlle Ondoua Ateba.

La diplomate a confirmé, lettre du gouvernement faisant foi, que Yaoundé a toujours soutenu Ekomie-Aféné. L’ambassade a même refusé de prêter ses locaux au Camerounais pour son dîner de campagne.

Il a finalement fallu que Moulay Hafid Elalamy, fondateur du groupe Saham, enjoigne à Moulong de se retirer sous peine de licenciement pour qu’il cède, quelques minutes seulement avant le vote.

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