Côte d’Ivoire : la Couverture maladie universelle, un immense défi pour le gouvernement
Programme social phare du deuxième quinquennat d’Alassane Ouattara, la Couverture maladie universelle (CMU) est entrée en vigueur en janvier.
Côte d’Ivoire : l’année de tous les enjeux
Si le suspense quant à l’identité des candidats à la présidentielle cruciale d’octobre reste entier, le développement accéléré que connait la pays va se confirmant.
La Couverture maladie universelle (CMU) est officiellement entrée dans sa phase opérationnelle le 1er janvier dernier, même si elle était déjà effective depuis le 1er octobre 2019. Système national obligatoire de couverture contre le risque maladie au profit des populations, à commencer par les plus démunies, la CMU a pour objectif de garantir à l’ensemble des Ivoiriens résidant en Côte d’Ivoire l’accès à des services et à des soins de santé de qualité, à moindre coût.
« Le taux de couverture a été fixé à 70 %, les assurés bénéficiaires ne paient qu’un droit modérateur de 30 % de la prestation médicale, qu’il s’agisse d’une consultation, d’une intervention chirurgicale ou encore de l’achat de médicaments », explique-t-on à l’Institution de prévoyance sociale-Caisse nationale d’assurance maladie (IPS-Cnam, créée en 2014), chargée de réguler la CMU.
Dispositif obligatoire
Deux régimes ont été mis en place : un régime général de base (RGB), contributif, à raison de 1 000 F CFA (environ 1,53 euro) par mois et par personne (qui bénéficie aussi aux éventuels ayants droit), ainsi qu’un régime d’assistance médicale (RAM), non contributif, pour les personnes démunies, qui, jusqu’à présent, étaient pour la plupart exclues du système de santé.
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