Denis Sassou Nguesso, Alassane Ouattara, Nasser Bourita… le réseau africain de Rachida Dati
Candidate à la mairie de Paris, l’ex-députée européenne a toujours veillé à entretenir son réseau en Afrique et au Moyen-Orient, où elle voyage régulièrement. Elle a noué des liens avec de nombreux dirigeants étrangers à l’époque où elle était garde des Sceaux du président Nicolas Sarkozy.
Ils ont fait connaissance en 2013. À son retour de Brazzaville, Dati avait plaidé la cause du Congo auprès du Fonds européen de développement. Peu après qu’ils se sont revus, à Paris, en 2018, elle a défendu le rôle du Comité de haut niveau de l’UA sur la Libye, que préside DSN.
Alassane Ouattara
En octobre 2017, Dati, alors eurodéputée, s’était rendue à Abidjan (où l’avait personnellement invitée ADO) afin d’y préparer le sommet UE-UA. Elle avait ensuite vanté devant le Parlement européen les mérites d’une Côte d’Ivoire « moteur des relations entre l’Europe et l’Afrique ».
Nasser Bourita
La Française, qui s’est rendue en 2017 au Maroc, dont son père est originaire, a rencontré le ministre des Affaires étrangères. Elle avait plaidé, auprès de Bruxelles, pour un sommet UE-Afrique (et non UE-UA) n’incluant pas la participation de la RASD.
Ali Ben Fetais al-Marri
Dati s’est éloignée du Qatar, mais reste proche de son procureur général. Après avoir porté plainte contre les auteurs de Nos très chers émirs, qui dénonçaient sa proximité avec Doha, elle a participé, en 2018, à une conférence d’un think tank émirati, peu amène à l’égard des Qataris.
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