« Ma sœur, serial killeuse », un roman décapant sur les liens du sang

Dans un roman décapant, la Nigériane Oyinkan Braithwaite met en scène deux sœurs unies par une série de crimes.

« S’ils prennent le temps de lire, les gens comprennent mon humour noir. » © ASSOULINE/Opale via Leemage

« S’ils prennent le temps de lire, les gens comprennent mon humour noir. » © ASSOULINE/Opale via Leemage

Publié le 12 mars 2020 Lecture : 2 minutes.

À quatre pattes, au beau milieu de la nuit, Korede récure à l’eau de Javel les recoins de la salle de bains. Un accès de fièvre ménagère ? Si seulement. La jeune infirmière s’échine à faire disparaître toute trace d’un amant de sa petite sœur. Pour la troisième fois. Avec sa plastique parfaite, Ayoola fait mourir d’amour les hommes… Et mourir tout court.

Avec ce troisième homicide, elle vient d’atteindre le minimum requis pour être tueuse en série. En attendant, c’est Femi, le défunt petit ami, qui rejoint les eaux de la lagune de Lagos, jeté du Third Mainland Bridge. « Nous l’emmenons là où nous avons emmené le dernier, se résigne Korede. Au moins, il ne se sentira pas seul. »

Finaliste des Future Awards Africa

L’humour de la Nigériane Oyinkan Braithwaite, dont Ma sœur, serial killeuse est le premier roman, est aussi décapant qu’un détergent. Tant pis pour ceux qui ne goûteraient pas son style. « Beaucoup de gens s’arrêtent au titre, admet cette trentenaire qui a grandi entre Londres et Lagos, où elle vit aujourd’hui. Mais s’ils prennent le temps de lire, ils comprennent mon humour. »

Bien s’informer, mieux décider

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