« Hirak en Algérie. L’invention d’un soulèvement », retour sur un an de mobilisation inédite

Un ouvrage collectif revient sur le mouvement qui agite et transforme l’Algérie depuis le 22 février 2019.

Des manifestants à Alger, le 21 février 2020. © Toufik Doudou/AP/SIPA

Des manifestants à Alger, le 21 février 2020. © Toufik Doudou/AP/SIPA

CRETOIS Jules

Publié le 13 mars 2020 Lecture : 2 minutes.

Depuis un an, des centaines de milliers d’Algériens multiplient manifestations, grèves, actes de désobéissance, tenant tête à un pouvoir qu’ils entendent bien faire tomber. C’est le Hirak (« mouvement »).

Hirak en Algérie. L’invention d’un soulèvement, ouvrage collectif, étudie les aspects du rapport de force entre le pouvoir militaire et le mouvement spontané, animé par une société civile affranchie des organisations de masse, hétérogène et dénuée de tout soutien extérieur.

Enquête de terrain et apports théoriques

Sans prétendre à l’exhaustivité, une dizaine de chapitres permettent de cerner les pratiques des « marcheurs » du mardi et du vendredi. Ainsi, un chapitre porte sur les « hymnes » du Hirak, tels 1 000 milliards, Casa del Mouradia, Liberté, et sur les emprunts aux chants de supporters et au répertoire chaabi.

Un autre sonde la manière dont le Hirak dispute au régime la mémoire de la lutte contre le colonialisme et célèbre d’éminents moudjahidine pour revendiquer une « deuxième libération » et l’application effective du principe de souveraineté populaire.

Bien s’informer, mieux décider

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